jeudi 29 mai 2014

3615 Ma life: Le cas du coiffeur

Ou comment réduire à néant des années de soins et de travail acharné...

Tout commence avec la mode du tye and die, qui me faisait méchamment les yeux doux depuis quelques temps. Ayant les cheveux châtains foncés, je comprend que la manœuvre va être périlleuse, et l'envie est grande de s'armer d'un kit à faire chez soi, n'ayant pas un loyer à claquer chez Jean, Louis ou David.
Après quelques recherches, je constate que je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée, et les témoignages ne sont pas des plus engageants. C'est quand même dommage de devoir filer en urgence chez le coiffeur pour rattraper le massacre qu'on à fait en voulant s'économiser ladite visite chez le coiffeur.

Je trouve donc une alternative avec "l'effet smoky" de saint algues, une sorte de balayage léger avec un résultat naturel, un bon début avant de passer au
tye and die . Le site annonce un prix de 30 euros, avec ma tignasse je compte 60 euros grand max (certes mes cheveux sont longs, mais bien qu'étant capables de ne restituer aucune lumière tels des trous noirs, il ne font pas encore disparaître la matière).

Arrivée sur place, il faut choisir une nuance pour la couleur "j'aimerais quelque chose dans les tons caramels, mais surtout pas roux." Après coup, il semble évident que la coiffeuse à arrêté de m'écouter après le mot "Bonjour".
Passons au devis.
Première estimation, 100 euros et des brouettes avec shamp/coupe/coif/soin...
Je négocie, n'ayant pas envie de couper (et ayant surtout un budget serré). S'en suit une série d'aller-retours entre la calculatrice et mon fauteuil (un grand moment de loose donc), pendant laquelle je ne cesse d'essayer de faire baisser le prix, rappelant que le site affiche des montants bien plus bas.
Je signe donc pour un  éclaircissement sans soin ni brushing.

Et c'est parti pour deux heures de calvaire pendant lesquelles je regrette déjà ma décision.
Sur cheveux mouillés on ne voit pas de grand changement, passons au séchage. Petit à petit, des nuances se font voir, rien de bien flagrant, le salon étant mal éclairé il me semble à peine percevoir des reflets.

Les cheveux plus abîmés que jamais, je dis merci et m'en vais. Ce n'est qu'une fois installée dans la voiture que je vois le résultat en plein soleil.
Du roux. Mais pas du joli roux comme il en existe, non, plutôt du roux qui te fais comprendre l'expression "ça sent le roussi".
J'ai réussi à faire dégorger la patine tant bien que mal, et ai pu rattraper le carnage à grand coup de masques nourrissant +++.

  • Bilan:
Après deux ans de soins assidus sans silicones et aussi naturels que possible, mes cheveux sont dans un état assez inédit d'assèchement . Mais j'ai pris conscience du fait que j'étais peut être trop rigide, et passait finalement à côté du plaisir qu'on peut éprouver à changer de tête. 

Perdu pour perdu, j'ai donc poursuivi l'éclaircissement (avec la gelée éclaircissante Garnier, mais ça c'est une autre histoire) pour faire disparaître les reflets roux, et poursuit malgré tout ma routine naturelle. 
J'ai prévu de faire un henné au cours de l'été (qui va enfin prendre, vu la porosité de mes cheveux), et projette de mettre un grand coup de ciseau dans tout ça à la rentrée, en craquant pour un carré plongeant avec tye and die sur les pointes, une autre aventure en perspective...



Le résultat après éclaircissement et "rattrapage". 

On à toutes vécues des galères de coiffeur, si toi aussi tu veux partager ton expérience, c'est dans les commentaires que ça se passe...  




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